Lors de vos randonnées en montagne, observez bien les pelouses d'altitude, elles présentent différentes caractéristiques.

Les pelouses correspondent à des formations herbacées qui dépassent rarement 30 cm de hauteur. On distingue les pelouses sèches d’adret des pelouses d’altitude.

Les pelouses couvrent de grandes surfaces en montagne, de l’étage subalpin à l’étage alpin (à partir de 1 700 m d’altitude à Champagny-en-Vanoise) et sont le plus souvent exploitées par les troupeaux domestiques.

Ce milieu se définit plus exactement comme un ensemble composite de différents types de pelouses, chacun caractérisé par un cortège floristique spécifique.

Leur diversité est due à la combinaison de facteurs écologiques tels que : la nature de la roche sous-jacente, l’enneigement, l’exposition au soleil et au vent, l’humidité, l’épaisseur du sol, la proportion de cailloux du sol, etc.

La présence d’herbivores (domestiques ou sauvages) influe aussi fortement sur la nature de la végétation.

Ces différents paramètres ont permis d’établir un système de classification de ces pelouses

Selon les trois axes principaux suivants :- la nature du substrat (pelouses acides /calcaires),

- le régime d’enneigement et de température (pelouses sèches d’adret / fraîches d’ubac),

- la richesse minérale du sol liée à son type d utilisation pastorale (pelouses maigres /grasses).

Au détour des sentiers, vous aurez le plaisir de croiser cette plante.

Mélampyre du Vélébit, parfois Mélampyre des bois, nommée par les anglophones 'Cow-wheat'.

Nom latin : Melampyrum velebiticum  Borbás ex Hand.-Mazz, donné pour synonyme de Melampyrum nemorosum subsp. velebiticum  (Borbas) P. Fournier.

famille : Orobanchaceae autrefois Scrophulariaceae.

catégorie : annuelle herbacée vénéneuse.

port : dressé, ramifié, étalée.

feuillage :'caduc'* ( noircit comme les orobanches en place), vert moyen partiellement pourpré pourpré sous l'épi floraux. Sur des tiges poilues, feuilles sessiles opposées, lancéolées celles en parties haute sot dentées, les autres sont lisses.

floraison : fin printemps, été (mai à septembre selon climat). Inflorescence en épis à l'aisselle des bractées cilliées glanduleuses sur le revers, fleurs étroites, bisexuées nectarifères ( visitées par les papillons) tubulaires bilabiées aux lèvres reserrées légèrement poilues, celle du bas est plus longue, long calice à 5 lobes pointues. Vu l'étroitesse du tube corollin, les insectes à trompe courte dont les abeilles rongent la base des fleurs pour pouvoir y récupérer le nectar.

couleur : jaune, légèrement pourpré à la base, bractées violettes.

fructification :capsules ovoïdes déhiscentes à deux loges contenant chacune une graine oblongue toxique (contient de l'aucubine) au pouvoir germinatif limité, elles sont dispersées par les fourmis.

hauteur : 0.20 à 0.30 m

habitat : sous-bois clairs, chemins forestiers jusqu' à l'altitude de 1500 m.
origine : Europe centrale et occidentale, présente en France dans les Alpes, le Jura et les Pyrénées

sol : léger, riche en humus.

emplacement : soleil, mi-ombre.

En sous bois, voire en lisière de forêt, cette plante est un parasite. Elle s'installe sur des plantes ligneuses et pompe leur sève.  

Aujourd'hui, parlons du parapente. En été comme en Hiver, vous pouvez pratiquer cette activité.

Champagny dispose d'une plateforme qui est située à la Rossa à 2 100 mètres , à 20 minutes à pied à la sortie du télécabine.

En prenant votre envol, face à vous la station de Courchevel et en bas le Village de Champagny en Vanoise.

                                                             Plateforme de décollage Champagny en Vanoise

Une initiation et des cours sont dispensés par les moniteurs du Planay, village situé à proximité de Champagny.

Un panneau vous prodigue des conseils pour votre vol et tous les renseignements utiles

Le jour où nous avons fait cette rando, nous n'avons pas vu malheureusement de parapentiste.

Aujourd’hui, description du costume savoyard porté par les jeunes filles en Tarentaise

Longues jupes noires, modesties, châles, coiffes et bijoux sont les principales composantes du costume traditionnel. 

Les bijoux font aussi partie de la parure et, comme tout le reste du costume, ils symbolisent la richesse de la famille. 

La coiffe, ou frontière, demande beaucoup de travail et patience pour sa mise en place : il faut d'abord faire de longues tresses, ensuite les enrouler de rubans et placer l'ensemble sur la tête. 

                                                           Photo prise sur le Web

Dans le canton de Moûtiers et jusqu'à Alberville, la coiffe entièrement blanche au début du XIX^e siècle, est simplement ornée d'une dentelle plus ou moins importante qui encadre le visage.

Cette coiffe du nom de "béguine" ou de "berre", le plus souvent et, suivant une mode bourgeoise, devient noire pour les femmes mariées mais reste blanche pour les jeunes filles.

Le jour de son mariage, la fiancée la fait faire en tulle brodée ou en percale ou plus simple, suivant ses moyens, avec une dentelle unie sur le front et tuyautée sur les côtés. La coiffe noire tuyautée, c’est la "berette" pour la Haute-Maurienne et quelques villages de la Moyenne Maurienne.

Dans un prochain article, je vous décrirai l’évolution du costume féminin.

Quoi de plus agréable de manger une bonne soupe ?

Voici donc une recette pour vous réchauffer.

Ingrédients

1 Tomme de Savoie au lait entier
1 potimarron
3 panais
Ciboulette
200g de châtaignes cuites, coupées en 4
Muscade
Sel, poivre
40 cl de vin blanc de Savoie sec (Apremont)

Détaillez le potimarron et les panais en petits dés et plongez- les dans de l’eau bouillante salée 10 mn. Arrêtez la cuisson.

Coupez la Tomme de Savoie en petits morceaux et faites fondre avec le vin blanc dans une casserole pendant 5 à 8 mn Mélangez avec une spatule en bois jusqu’à obtenir une soupe lisse et onctueuse.

Versez  la soupe de Tomme de Savoie dans un bol, déposez dessus les légumes et les châtaignes réchauffées dans un peu d’eau. Saupoudrer d’un peu de muscade et de ciboulette hachée.

Servez aussitôt.